• juste pour dire que quand un "feulement" (ah ah je me souviens du mot maintenant !!!) doit sortir,
    les idées se bousculent
    plein de ressentis sortent
    et ne sont compréhensibles que pour les mains qui tapent sur le clavier
    j'ai besoin juste de préciser qu'il y a deux solitudes imposées
    - celles de l'être que l'on a choisi d'aimer et qui n'est plus
    - celles des liens de sang sur lesquelles on doit faire une croix car elles ne peuvent plus être reconnues
    au risque de nous détruire... ON NE CHOISIT PAS SA FRATRIE...

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  • Je pense à mon Grand Père
    personnage un peu mythique pour moi
    médecin militaire
    il a connu la guerre
    compteur merveilleux
    il mêlait l'imaginaire et les expériences réelles
    et racontait par exemple cette fois où il avait reçu des centaines d'éclats d'obus qu'il s'était lui-même extirpés sans anesthésie...
    enfant j'étais fascinée...
    Maman nous a montré une carrière à Philippeville, remplie d'eau... où je pense il leur a appris à nager.
    Me l'a-t'elle dit où l'ai-je imaginé : il y avait au fond... une maison ?  un village ?
    Il fallait plonger pour essayer de découvrir...
    Cette image est présente en moi, m'est revenue souvent... en rêve ?
    mystère de ces vestiges au fond de l'eau...
    C'est si profond et attirant...
    Pour le moment, ma maison parfois ... me semble un domaine presque au fond de l'eau
    protégé du reste du monde, monde clos fermé où je suis libre de vivre et de sentir
    et pleurs, angoisses, révoltes s'y éteignent, la solitude a quelque chose de bon parfois.
    Parfois, je crie, je me révolte, et lui dit : "pourquoi tu m'as abandonnée" "lacheur"...
    Parfois, j'entends le téléphone sonner à 2 h du matin... mais rien ... quand je me réveille vraiment.
    Pourquoi "la cathédrale" ?
    Parce que je vais aller réécouter "la cathédrale engloutie" de Debussy...

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  • Bon là... soyons honnête...Quand le stress s'atténue,quand l'anxiété ne se fait pas sentir, quand la peine se cache, quand les soucis sont tassés et enfouis... quand ma peur du monde est gommée... je m'enfouis dans ma petite cellule maison toute seule toute libre de m'en ficher de tout, je peux alors tout oublier pour faire semblant, imaginer pouvoir vivre seule, pour peindre, dessiner, écouter de la musique, seule, sans soucisssssssssss.... rêves....En attendant le coup de massue des ennuis, de la vie, qui va sans conteste bientôt me retomber dessus !!! vive les autruches.


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  • pas encore assez carnassier pour ce que j'éprouve par moment....

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  • "O. recevait du courrier administratif qu’il jetait sans le lire au fond d’un puits devant sa maison, refusant de répondre à ce qui lui était demandé dans une langue que personne de vivant ne parle. "« Christian Bobin, Rescusciter.

     

    C'est moi que j'ai envie de jeter au fond du puit.

    Il y a des gouffres qui surgissent (dans ma tête je le sais)

    j'ai pas envie par moment de vivre dans ce monde

    j'y arriverai je le sais mais je ne sais par quel bout le prendre ce monde...

    Et pour le moment... Je ne suis capable que de m'épandre en larmes...

    Je ne voudrais y choisir que ce qu'y m'y plait...

    Puisque moi je n'y ai pas vraiment ma place

    j'en suis trop persuadée...

    par quel bout prendre la VIE;;; JE NE SAIS PAS


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